Pourquoi nous avons choisi ce film

L’immensité et la rudesse de la steppe mongole. Une famille fait face aux enjeux de transmission d’une culture et s’adapte aux mutations d’un pays en voie de développement.

Synopsis

Se rappelle -t-on de l’endroit où l’on est né ? Du bruit du vent, de la couleur de l’eau, des nervures des arbres alentours ? En Mongolie, Dashdeleg et sa famille s’apprêtent à quitter leur terre natale dans les montagnes de l’Altaï pour Oulan-Bator où vit leur petit fils. La terre natale pour Dashdeleg c’est ce qui porte la continuité de sa vie, la mémoire intangible de son existence, des esprits des morts, une empreinte partout présente. ?Des steppes isolées à la ville, cette transhumance est aussi une histoire d’héritage, de transmission. Celle d’une culture nomade qui disparaît. La fin d’un monde lié aux esprits de la terre, du ciel et des ancêtres.

Bio

Philippe Mac Gaw est né à Madagascar. Diplômé des Ateliers Varan à Paris c’est le voyage qui lui a donné l’envie de réaliser des documentaires. Il a d’abord suivi un cursus d’économie, c’est au cours de l’une de ses épopées en Ouzbékistan qu’il rencontre par hasard une équipe de tournage partie sur les traces des cimetières de bateaux de la mer d’Aral, que naît sa vocation. Ces dernières années, Philippe Mac Gaw nourrit une passion pour le monde Russe qu’il apprivoise au travers de films documentaires.

[fruitful_alert type= »alert-info »]Echange avec Julien Bach, co-auteur, et Stéphane Madelin, producteur après la projection[/fruitful_alert]