Passer de la serviette moite et de la position allongée au sable et à la verticale.

Encore hésiter, quitter cet état de sommeil léger, quand même désagréable, ouateux, engourdissant.

Dans quarante secondes je serai complètement dans l’eau, même avec la tête en dessous. Ou peut-être pas, pourquoi se pousser ?

Il ne reste que trois jours alors oui. Allez la pointe des pieds. Ah mais la mer recule !

Les chevilles, les mollets, allez.

Tout y est, ne manque plus que le crâne. Je pince mon nez,…

C’est un son un peu sourd, comme dans une cabine – alors que l’espace est si vaste- mais pas monotone : des sillons de bulle, l’éclat d’un moteur se font entendre. Retenir encore la respiration, et le poids du corps, au fond.

 

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