Déchirure aveuglante à travers la nuit noire, la foudre semble être le vestige de temps anciens, une créature de l’ombre dont l’aura surnaturelle a laissé son empreinte dans presque toutes les mythologies. Dans le secret des montagnes, les orages ouvrent des fenêtres fugaces au travers de la réalité. Cette exposition se compose comme une immersion, une quête du sauvage dans laquelle les éléments les plus tourmentés agissent comme un révélateur sur le visage primitif des Pyrénées.

Né dans la campagne du Périgord, Maxime Daviron a longtemps cherché le sauvage dans son environnement. En parallèle de ce besoin de nature, la création l’a toujours attiré : d’abord la musique, puis la photographie, qui s’est rapidement liée à l’écriture. C’est en parcourant les Pyrénées qu’il a finalement découvert le terrain d’aventure qu’il recherchais tant. Depuis ses premiers bivouacs en solitaire, ces montagnes n’ont jamais quitté son esprit, au point de finalement y installer son « camp de base ».