Nous avons voulu cette année vous présenter une grande exposition ethnographique retraçant l’épopée des explorateurs en Amérique du Nord. Louis-Marie Blanchard, également réalisateur du film « Maroc, les dernier nomades », qui sera projeté durant le festival, installera des gravures d’équipements de voyage des explorateurs, des reproductions de photographies ainsi que des objets et des dessins. Le vernissage a lieu le vendredi 9 mars, à 19h, au salon Forez de l’Espace Fauriel.

D’abord perçu comme un obstacle à contourner pour rejoindre l’Asie et la route des précieuses épices, le « nouveau monde » fut rapidement convoité par les Européens pour ses cités légendaires, ses étendues inexplorées et l’abondance présumée de ses ressources. Nombreux ont été les explorateurs qui s’aventurèrent avec bravoure en terra incognita : Francisco de Coronado découvrant le Grand Canyon, Jacques Cartier atteignant le golfe de Saint-Laurent, le plus grand estuaire du monde, Robert Cavelier de la Salle et sa périlleuse descente du Mississippi, Vitus Bering qui explora les côtes de l’Alaska et permit de mieux cartographier cette région du Pacifique ou encore Lewis et Clark qui effectuèrent la première traversée du continent. Suivant le cours des fleuves, traversant les plaines et les massifs, ils s’engagèrent toujours plus avant dans les terres, établissant les premiers échanges avec les Indiens, installant forts et comptoirs de pelleterie.

Extraits de l’exposition :

Un tipi indien, un canöe canadien seront notamment présentés.

Canoë canadien

 

1789 : Alexander Mackenzie quitte le Fort Chipeyan, sur la rive méridionale du Lac Athabasca, pour une

Alexander Mackenzie, Exploration du Grand Nord canadien, 1789

expédition de 102 jours. Depuis le lac des Esclaves, il entreprend l’exploration de « la Grande Rivière », devenue le Fleuve Mackenzie, jusqu’à son embouchure dans l’Océan Arctique, avant d’en remonter le cours pour revenir àson point de départ. Dans l’exposition des textes de Mackenzie nous font partager les périls qui le guettent, àl’approche des rapides ou lorsque les indiens font preuve d’hostilité.

 

 

 

 

Au début du 20ème siècle, pour sauver ce qui peut encore l’être, l’explorateur Edward Curtis entreprend de photographier les indiens d’Amérique du Nord. Son but est de sauvegarder par l’image les cultures amérindiennes sur le point d’être anéanties. Durant trente ans, d’un bout a l’autre du continent, Curtis saisit les visages, la vie quotidienne et les rituels de 80 tribus. Ses 40000 clichés sur les Peaux-Rouges constituent un témoignage qui force l’admiration.

 

Grands voyageurs et marcheurs, mais aussi auteurs, photographes et réalisateurs, Louis-Marie et Elise Blanchard ont promené leurs regards des montagnes françaises aux vallées reculées des Andes et du Tibet, et publié leurs reportages dans les magazines : Géo, Terre sauvage, Grands Reportages, Trek Magazine. De multiples séjours au Tibet, en Mongolie et en Asie Centrale, leur ont permis de réaliser livres, films et expositions pour mieux faire connaître les peuples nomades de Haute-Asie et la Route de la Soie. Depuis cinq ans, ils sillonnent le Haut-Atlas marocain et le Djebel Saghro pour une découverte au long cours des montagnards et nomades berbères. Par ailleurs ils ont publié plusieurs ouvrages sur le thème des Explorateurs.

L’exposition « Explorateurs en Amérique du Nord » sera visible dès le vendredi 9 mars à 19 h, horaire du vernissage et durant tout le weekend à l’Espace Fauriel, salons Forez et Armuriers, 23 rue Pierre et Dominique Ponchardier à Saint-Etienne.